MENACES DE L’IRAN


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L’Iran menace de détruire l’Arabie Saoudite après que le prince saoudien ait averti de « transporter les combats en Iran ».

Par Tyler Durden – Le 7 mai 2017

Une guerre de mots inattendue a éclaté entre les deux rivaux jurés du Moyen-Orient à la fin de la semaine, lorsque l’Arabie Saoudite et l’Iran se sont menacés d’une action militaire, sinon d’une destruction totale.

Ceci a débuté mardi, lors de « commentaires exceptionnellement contondants » prononcés lors d’une entrevue télévisée à l’échelle nationale par  le Prince héritier de l’Arabie Saoudite, Mohammed bin Salman, l’homme qui est actuellement en charge de la politique pétrolière saoudienne, qui a exclu tout dialogue avec l’Iran et qui s’est engagé à protéger son royaume conservateur de ce qu’il appelait « les efforts de Téhéran pour dominer le monde musulman ».

« Nous savons que nous sommes un objectif principal pour le régime iranien », a-t-il déclaré.  « Nous n’attendrons pas que la bataille arrive en Arabie Saoudite, mais, nous travaillerons pour avoir les combats en Iran plutôt qu’en Arabie Saoudite ».

L’Iran, qui n’a jamais répondu à un commentaire belligérant persistant par son ennemi saoudien, a répondu quand son Ministre de la Défense a déclaré dimanche que l’Iran riposterait à la plupart de l’Arabie Saoudite, à l’exception des lieux les plus saints de l’Islam, si le royaume fait quelque chose « de stupide » selon Reuters.

« Si les Saoudiens font quelque chose de stupide, nous ne laisserons aucune zone intacte, sauf la Mecque et Médina », a déclaré le Ministre de la Défense, Hossein Dehghan, par l’agence de presse semi-officielle Tasnim.  En Iran, les iraniens ont déclaré « qu’ils pensent pouvoir faire quelque chose parce qu’ils ont une force aérienne», se référant aux attaques saoudiennes contre les forces Houthi alignées avec l’Iran pour le contrôle de la capitale Sanaa.

Hossein Dehghan, parlant à la télévision arabe Al-Maar, a commenté les remarques du prince héritier de l’Arabie Saoudite, Mohammed bin Salman, qui a déclaré mardi que tout concours d’influence entre le royaume musulman sunnite et la théocratie chiite révolutionnaire devrait avoir lieu « à l’intérieur de l’Iran, et non en Arabie Saoudite ».

Était-ce simplement une « débandade » théâtrale de mâchoires, ou un prélude à une escalade beaucoup plus grave entre les deux nations qui échangent périodiquement des échanges verbaux, même si aucun des deux n’a encore voulu tester une action militaire manifeste contre son adversaire ?  La réponse sera révélée lors des prochaines négociations de l’OPEP sur les extensions des coupures de production, et spécifiquement si les Saoudiens accordent à l’Iran, qui a gagné régulièrement une part du marché aux frais des Saoudiens en 2017, une autre renonciation à la participation aux réductions obligatoires de la production. Parce qu’en ce qui concerne l’Arabie Saoudite, alors que la pyrotechnie verbale nationaliste est destinée à la consommation populaire, en ce qui concerne le pétrole, et les revenus associés, en particulier avant l’introduction en bourse d’Aramco, rien ne pourrait être plus grave.

Source : Zero Hedge

Traduit par PLEINSFEUX.ORG

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