PLUS FORTES SANCTIONS DE L’HISTOIRE


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Les États-Unis annoncent que les « plus fortes sanctions de l’histoire » contre l’Iran écraseront les partisans du terrorisme.  « Et, ce n’est que le début » : En élaborant une stratégie après la fin de l’accord nucléaire, Mike Pompeo a dit que l’Iran doit se débarrasser de son programme nucléaire, doit arrêter de menacer Israël, doit quitter la Syrie, et arrêter le terrorisme.

Par Eric Cortellessa – Le 21 mai 2018

Le Secrétaire d’État des États-Unis, Mike Pompeo, a déclaré que l’administration de Donald Trump s’apprêtait à imposer « les sanctions les plus sévères de l’histoire » envers Téhéran après s’être retiré de l’accord nucléaire iranien, ce mois-ci, alors qu’il dressait une liste de revendications pour accepter un nouveau traité.

« Nous appliquerons une pression financière sans précédent sur le régime iranien », a déclaré Mike Pompeo à la Fondation du Patrimoine, un groupe de réflexion conservateur basé dans la capitale nationale, dans son premier discours majeur soulignant la stratégie de Washington visant à réduire les ambitions nucléaires iraniennes.

« L’aiguillon des sanctions ne fera que devenir plus douloureux si le régime ne change pas de cap par rapport à la voie inacceptable et improductive qu’il a choisie pour lui-même et le peuple iranien », a-t-il ajouté.

« Les sanctions reviennent en effet, et de nouvelles sont à venir », a-t-il prévenu.  « Le régime iranien devrait savoir que ce n’est que le début. »

Fulminant contre l’accord international historique négocié sous l’administration de Barack Obama, Mike Pompeo a déclaré que le président américain, Donald Trump, était « prêt et capable » de négocier un nouvel accord, mais pas dans le cadre du Plan Conjoint d’Action Compréhensive, car l’accord est formellement connu.

« Nous ne renégocierons pas le JCPOA lui-même », a-t-il déclaré.

Le JCPOA « a mis le monde en danger à cause de ses failles fatales », a-t-il déclaré, en affirmant que les faibles dispositions du JCPOA ne faisaient que retarder la capacité nucléaire de l’Iran.  Après l’expiration du compte à rebours sur les dispositions de temporisation de l’accord, il a dit que l’Iran serait libre pour un sprint rapide pour obtenir la bombe.

Alors que certaines restrictions sur le programme nucléaire iranien expirent dans le cadre de l’accord, y compris sa capacité à enrichir l’uranium, l’interdiction pour l’Iran de construire une arme nucléaire, sont permanentes. Les anciens responsables d’Obama qui ont négocié l’objet du pacte affirment que le JCPOA permet à Téhéran de devenir complètement nucléaire une fois que ces parties de l’accord ont pris fin.

Le principal diplomate nouvellement mis en place par Donald Trump a également fait allusion à la possibilité d’actions militaires si les dirigeants iraniens reconstituaient leur programme nucléaire.

« S’ils relancent leur programme nucléaire, ils auront de gros problèmes, des problèmes plus importants qu’ils n’en ont jamais eu auparavant », a-t-il dit.  Mike Pompeo a également menacé d’écraser les partisans du terrorisme iranien dans le monde.

« Nous assurerons la liberté de navigation sur les eaux de la région », a déclaré l’ancien directeur de la CIA.  « Nous allons travailler pour prévenir et contrer toute la cyber-activité malveillante iranienne.  Nous traquerons les agents iraniens et leurs mandataires du Hezbollah opérant dans le monde entier et nous les écraserons.  L’Iran n’aura plus jamais carte blanche pour dominer le Moyen-Orient. »

Mike Pompeo, un des critiques les plus stridents de l’accord de l’administration, a promis de ne jamais laisser l’Iran développer une arme nucléaire en cochant les « 12 conditions » que les États-Unis considèrent comme des conditions préalables à tout accord ferme avec la République Islamique.  Il a dit que la longueur de la liste était un simple testament à la « portée du comportement malfaisant de l’Iran ».

Mike Pompeo a exigé que l’Iran nettoie tout son passé nucléaire, arrête complètement son enrichissement d’uranium, fournisse à l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique un accès sans restriction à tous les sites du pays, arrête son développement et ses essais de missiles balistiques, mette fin à son soutien des groupes terroristes du Moyen-Orient et respecte la souveraineté du gouvernement irakien.

« Nous continuerons à travailler avec nos alliés pour contrer les activités déstabilisatrices du régime dans la région, bloquer leur financement du terrorisme et aborder la prolifération de missiles et d’autres armes avancées qui menacent la paix et la stabilité », a déclaré Mike Pompeo.          « Nous veillerons également à ce que l’Iran n’ait pas de chemin possible vers une arme nucléaire, jamais ».

Il a ajouté que le Corps des Gardiens de la Révolution Islamique devait mettre fin à son soutien aux terroristes et que l’Iran devait « mettre un terme à son comportement menaçant envers ses voisins, y compris Israël ».

L’Iran, a-t-il poursuivi, doit également retirer toutes ses forces de Syrie.  Le Corps des Gardiens de la Révolution Islamique « a lancé un drone armé dans l’espace aérien israélien et lancé des salves de roquettes depuis le plateau du Golan depuis la Syrie », a-t-il déclaré.  « Notre allié indéfectible, Israël, a affirmé son droit souverain d’auto-défense en réponse, une position que les États-Unis continueront à soutenir sans équivoque ».

En même temps, Mike Pompeo offre à l’Iran une série de concessions américaines potentielles si elle accepte de faire des « changements majeurs ». Selon un nouvel accord, les États-Unis seraient prêts à lever toutes les sanctions, à rétablir leurs relations diplomatiques et commerciales avec l’Iran et même à soutenir la modernisation de son économie, a déclaré Mike Pompeo.

En essayant à plusieurs reprises d’établir une distinction entre les approches du défi nucléaire iranien par les gouvernements de Donald Trump et de Barack Obama, Mike Pompeo a déclaré que Washington chercherait un traité avec l’Iran, garantissant que tout accord soit ratifié par la majorité des deux chambres du Congrès, contrairement au JCPOA, qui avait été un accord exécutif.  « Un traité serait notre meilleur choix », a-t-il déclaré.

« L’administration de Barack Obama a fait un pari.  Ce pari a été un perdant avec des répercussions massives », a-t-il déclaré.  « Le pari était mauvais pour les États-Unis, pour l’Europe et pour le monde.  Les dirigeants iraniens l’ont vu comme une arme de départ pour la marche à travers le Moyen-Orient ».

Si l’Iran se conformait pleinement aux exigences de l’administration de Donald Trump, a déclaré Mike Pompeo, toutes les sanctions qui seraient imposées seraient levées et les États-Unis seraient « prêts à soutenir la modernisation et la réintégration de l’économie iranienne dans le système international ».

Une telle réponse, a-t-il dit, donnerait de meilleurs résultats pour le peuple iranien, qui a souffert sous l’oppression des dirigeants tyranniques et théocratiques de l’Iran.

Mike Pompeo a exhorté l’Iran à « se regarder dans le miroir » et « à revenir au bon sens ».

Le président des États-Unis, Donald Trump, a longtemps déclaré que l’accord de 2015 avec l’Iran, également signé par la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l’Allemagne et la Russie, n’allait pas assez loin et qu’il voulait maintenant que les Européens et les autres soutiennent sa stratégie.

« Dans la stratégie que nous annonçons aujourd’hui, nous voulons le soutien de nos alliés et partenaires les plus importants de la région et du monde entier », a déclaré Mike Pompeo.  « Et, je ne parle pas seulement de nos amis en Europe ».

Le Secrétaire d’État a également averti que les entreprises européennes qui travaillent avec l’Iran, en violation des sanctions américaines, seront tenues en compte.

Le rétablissement des sanctions américaines va forcer les entreprises européennes à choisir entre investir en Iran ou commercer avec les États-Unis, mettant en place un possible désaccord avec les alliés outre-Atlantique.

Pour l’instant, l’Union Européenne essaie de persuader l’Iran de rester dans l’accord de 2015, même sans la participation de Washington.

« Je sais que nos alliés en Europe pourraient essayer de maintenir l’ancien accord nucléaire avec Téhéran.  C’est à eux de prendre leur décision », a déclaré Mike Pompeo.  « Ils savent où nous sommes ».

Mike Pompeo a également parlé directement aux citoyens de l’Iran, en les distinguant du régime : « Aujourd’hui, nous demandons au peuple iranien : Est-ce pour cette raison que vous voulez que votre pays soit connu ?  Pour avoir été des conspirateurs avec le Hezbollah, le Hamas, les Talibans et Al-Qaïda ? »   Puis, il a déclaré : « Les États-Unis croient que vous méritez mieux ».

Source

Traduit par PLEINSFEUX.ORG


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