POURQUOI POUTINE RAPATRIE-T-IL ?


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Préambule :

La Bible nous annonce une guerre entre Israël et les pays d’alentour ! L’un de ces pays n’est nul autre que la Syrie. Ce dernier est déjà en guerre avec ses propres citoyens et semblent faillir … Tant qu’à son président, rien ne semble lui faire changer d’idée malgré les 60,000 personnes tuées par l’armée du régime. Il est étrange d’entendre la déclaration de ce dernier qui se dit décidé à obtenir cette victoire,  irait-il pour cela jusqu’à la destruction de Damas !!!

Cette étrangeté naît du fait que les Écritures nous informent carrément au 1er verset du chapitre d’Ésaïe 17, que Damas n’est plus qu’un amas de ruine ! Avec ce support de la Russie, serait-ce l’amorce de l’événement qui se montre en provenance du Nord ? …

Pierre J. Gibert pour Pleins Feux

POURQUOI POUTINE RAPATRIE-T-IL SES RESSORTISSANTS ?

Par Céline Lussato – Le 22 janvier 2013

Moscou douterait-il de la solidité de son allié ? Ou Assad se prépare-t-il à une guerre totale et a prévenu son allié ?

Le régime syrien et son allié russe craindraient-ils pour le maintien du clan Assad au pouvoir en Syrie, alors que la répression se poursuit toujours dans le pays ? En deux jours, des signes de crise de confiance sont apparus. A moins que Damas ne se prépare à une offensive encore plus meurtrière dans le pays …

Premier signe récent de doutes au sein même du cercle au pouvoir, la mère de Bachar al-Assad, Anissa Makhlouf, aurait quitté Damas pour Dubaï ont annoncé à l’AFP des résidents syriens ainsi qu’un opposant. Selon ces derniers, elle se trouverait à Dubaï depuis une dizaine de jours auprès de sa fille, Bouchra, l’unique sœur du chef de l’état syrien. Bouchra est la veuve de l’un des principaux responsables de l’appareil sécuritaire en Syrie, le général Assef Chawkat, tué en juillet dans un attentat qui avait également coûté la vie à trois autres hauts responsables syriens.

Pour l’opposant Ayman Abdel Nour, président du groupe “Chrétiens syriens pour la démocratie” et rédacteur en chef du site all4syria.com, “son départ de Syrie est une nouvelle indication qu’Assad perd ses appuis même au sein de la famille”. Le pouvoir en Syrie est concentré depuis des dizaines d’années entre les mains de la famille Assad et de certains membres de la famille Makhlouf. Et selon certains analystes ce clan se serait encore resserré ces derniers mois pour ne concerner qu’un noyau restreint de personnes. Le départ d’Anissa Makhlouf n’est donc pas un signe très positif pour le régime.

Moscou rapatrie des ressortissants

Par ailleurs, une responsable du ministère russe des Situations d’Urgence, citée par l’agence Interfax, a annoncé que “sur la demande des dirigeants russes, le ministère a envoyé (…) à Beyrouth deux avions pour que tous les Russes qui le souhaitent puissent quitter la Syrie”, évoquant le nombre de 100 personnes sur le point de fuir le pays. Crise de confiance de Moscou vis-à-vis de Damas ? Doutes sur les capacités d’Assad à rétablir le calme dans le pays ? Prise de conscience au Kremlin de la déliquescence de la situation sur place ? Rien de tout ça, assure un diplomate russe. “Il y a des milliers de ressortissants russes en Syrie. Le problème est que les liaisons aériennes russes ne fonctionnent plus depuis Damas, donc nous aidons quelques 100, maximum 150 personnes, à quitter la Syrie via Beyrouth, qui est tout proche”, a affirmé sous le couvert de l’anonymat à l’AFP le diplomate, niant qu’une opération d’évacuation était en cours. “Dès que suffisamment de personnes auront demandé une assistance au consulat à Damas, nous organiserons de nouveaux vols”, a-t-il précisé.

Nouvelles forces paramilitaires

Il n’en demeure pas moins que le régime syrien, pour faire face aux nombreuses pertes dans les rangs de son armée régulière, a annoncé la création d’une force paramilitaire pour aider l’armée dans sa lutte contre les insurgés dont les victoires militaires se succèdent dans ce conflit qui a fait plus de 60.000 morts en 22 mois. Cette “Armée de défense nationale” doit regrouper les Comités populaires, des civils favorables au régime qui ont pris les armes dans leurs quartiers pour empêcher les rebelles de l’armée syrienne libre (ASL) d’y pénétrer. Depuis le début du conflit, le régime s’appuie sur de redoutables miliciens, les chabbihas, accusés des massacres les plus barbares. Quelle soit due à une crise de confiance ou non, la création de cette nouvelle armée non professionnelle, qui risque d’engendrer de nouvelles exactions dans le pays, est un nouveau signe de fuite en avant.

http://www.juif.org/go-news-182651.php


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