RÉGIME IRANIEN


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Le régime iranien est-il en difficulté ?

Par Michael Davis • Le 3 juillet 2018

Cette semaine a vu les manifestations les plus répandues en Iran depuis 2009.  Les gens vont-ils faire changer le gouvernement ?

Une nouvelle vague de protestations anti-gouvernementales a éclaté en Iran le 24 juin.  Avec l’effondrement de l’économie locale, les commerçants de Téhéran ont déclenché les manifestations les plus répandues en Iran depuis 2009.  La monnaie nationale s’est dépréciée de plus de 40% depuis que les États-Unis se sont retirés de l’accord nucléaire iranien.  En janvier, un dollar américain valait 42.000 rials.  Maintenant, il en vaut 90.000.

Le premier jour des manifestations, les propriétaires d’entreprises ont fermé leurs magasins.  Selon le propriétaire du magasin de Téhéran, Fakhredin Fakhrzadegan, il y a peu d’incitation à continuer à faire des affaires. « À l’heure actuelle, lorsqu’un marchand vend ses marchandises, il doit payer plus cher pour se réapprovisionner avec la même marchandise ».

Dans les jours qui ont suivi, de nombreux manifestants ont critiqué le gouvernement.  Les manifestants criaient : « Mort à la Palestine », « Quittons la Syrie ».  Leur message est qu’en finançant le terrorisme régionalement et mondialement, en soutenant le Hamas et en menant une guerre en Syrie, le régime iranien a négligé les besoins de son propre peuple.

« Depuis le début de la guerre civile syrienne, en 2011 » écrit le Times d’Israël, « Téhéran a versé 6 milliards de dollars pour soutenir le gouvernement du président syrien Bashar al-Assad ».

Les manifestations se sont répandues dans les villes à travers le pays, se transformant en émeutes dans certains endroits.  La répression policière a été sévère à l’occasion.  Les forces gouvernementales ont déployé du gaz lacrymogène et, dans la ville de Doroud, au moins deux personnes ont été tuées. Le gouvernement iranien a également déclaré qu’un « grand nombre » de personnes ont été emprisonnées.

Le chef de l’appareil judiciaire iranien, Sadeq Larijani, a menacé que « les perturbations des activités économiques pourraient entraîner la condamnation à mort ».

Les dirigeants occidentaux, en particulier en Amérique, soutiennent les manifestants.  Le Secrétaire d’État des États-Unis, Mike Pompeo, a déclaré que les États-Unis « condamnaient la même tactique futile de répression du gouvernement, l’emprisonnement des manifestants et le déni des frustrations des Iraniens.  Les Iraniens sont fatigués de la corruption, de l’injustice et de l’incompétence de leurs dirigeants.  Le monde entend leur voix ».

Le président iranien Hassan Rouhani accuse les États-Unis pour les malheurs de son pays, en affirmant que l’Amérique avait lancé une guerre contre l’Iran sur le plan psychologique, économique et politique.  « Les États-Unis ne peuvent pas vaincre notre nation », a déclaré Rouhani. « … nos ennemis ne sont pas capables de nous mettre à genoux ».  Dans une tentative apparente d’apaiser les manifestants, il a promis que « les besoins fondamentaux des Iraniens seront satisfaits.  Nous avons assez de sucre, de blé et d’huile de cuisson. Nous avons suffisamment de devises étrangères à injecter sur les marchés ».

Cependant, à l’instar des protestations précédentes dans le pays, notamment celles de 2009, 2015 et fin 2017, cette vague de troubles a peu de chance de provoquer des changements majeurs dans le régime iranien.

Faisant référence aux manifestations de décembre 2017, l’écrivain Anthony Chibarirwe a écrit dans son article du 4 janvier, « Pourquoi les protestations iraniennes ne réussiront pas », que la révolution islamique radicale et anti-occidentale est une cause pour laquelle le régime actuel a « dédié autant de sang et d’argent pendant près de quatre décennies !  Les dirigeants iraniens n’abandonneront pas leur révolution si facilement ».  Son analyse s’applique également aux troubles récents.

L’indication dans les prophéties bibliques est que les protestations sont susceptibles d’échouer.

Comme l’explique notre rédacteur en chef, Gerald Flurry, dans son livret gratuit, Le Roi du Sud, l’Islam radical, dirigé par l’Iran parrainant le terrorisme, est le « roi du sud » prophétisé et mentionné dans Daniel 11:40 :      « Au temps de la fin, le roi du midi se heurtera contre lui.  Et le roi du septentrion fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires ; Il s’avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera. »

L’Iran est prophétisé pour « pousser » le roi du nord, qui est le nom prophétique d’une puissance européenne montante.  L’Iran conduira ses confédérés islamiques, en faisant la promotion de plus en plus d’hostilités envers l’Occident avant que le roi du nord ne l’écrase « comme un tourbillon ».  Un Iran modéré et pro-occidental ne serait pas obligé de pousser l’Europe.

Malgré la détresse économique profonde de l’Iran, il y a de l’espoir !  Le peuple iranien aura un nouveau gouvernement, mais il ne passera pas par une révolution physique.  Une fois que le roi du nord aura répondu à la poussée de l’Iran, des événements seront déclenchés qui conduiront à la seconde venue de Jésus-Christ.  Ce n’est qu’après le retour du Christ que le monde entier sera sous le nouveau et parfait gouvernement de Dieu.

Source

Traduit par PLEINSFEUX.ORG


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