Par Adam Eliyahu Berkowitz – Le 1 septembre 2016
Dans une étrange confluence d’événements, cette année, les musulmans vont célébrer le Sacrifice d’Ismaël le 11 septembre.
« Mais Dieu dit à Abraham : Que cela ne déplaise pas à tes yeux, à cause de l’enfant et de ta servante. Accorde à Sara tout ce qu’elle te demandera ; Car c’est d’Isaac que sortira une postérité qui te sera propre. Je ferai aussi une nation du fils de ta servante : Car il est ta postérité. » (Genèse 21:12-13)
Dans un ensemble très étrange de coïncidences, le 11 septembre de cette année peut voir les Américains Musulmans célébrer leur plus sainte fête sacrificielle, tandis que le reste du pays pleurera un des jours les plus horribles de l’histoire des États-Unis.
Comme pour toutes les fêtes musulmanes, la fête d’Aïd al-Adha, connue comme Eid, est déterminée par le calendrier musulman, qui varie considérablement d’année en année. Le calendrier est fixé à La Mecque et est basé sur l’observation de la nouvelle lune. Si la lune est aperçue le premier septembre, alors, Eid, la Fête du Sacrifice, tombera pendant l’anniversaire d’une des pires attaques terroristes de l’Amérique.
Le 11 septembre 2001, 2996 personnes ont été tuées et plus de 6000 autres ont été blessées lorsque des terroristes musulmans radicaux ont détourné quatre avions commerciaux et les ont fait s’écraser dans le World Trade Center de la ville de New York et dans le Pentagone dans la ville de Washington, détruisant ainsi les deux tours jumelles complètement et en endommageant gravement les quartiers-généraux du Département de la Défense des États-Unis.
Ce sera la première fois, depuis le 11 septembre 2001, que n’importe quel festival musulman tombe durant cette date, ce qui soulève des questions et des préoccupations sur la façon dont les musulmans vont célébrer un jour de deuil pour tous les autres Américains.
Le festival de l’Aïd al-Adha arrive également pour représenter un grave conflit entre l’Islam et la tradition Biblique Judéo-chrétienne. Ce festival honore la volonté d’Abraham de sacrifier son fils, un événement biblique bien établi, mais, révise la Genèse, en mettant Ismaël à la place d’Isaac.
Le Coran mentionne le sacrifice, mais, ne précise pas quel fils a été choisi. Cependant, la tradition musulmane prétend que c’était Ismaël, le patriarche de l’Islam, qui s’est retrouvé sur l’autel. Cela contredit la Bible, qui indique clairement qu’Isaac, le patriarche du Christianisme et du Judaïsme, a été spécifié par Dieu pour être le sacrifice.
« Dieu dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac : Va-t-en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je te dirai. » (Genèse 22:2)
Dans une autre différence significative dans le récit, l’Islam considère que le site de l’autel était la Kaaba à La Mecque, le lieu le plus saint de l’Islam et la destination pour le pèlerinage du hajj. Selon la tradition juive (et de la Bible), le site du sacrifice était le mont Moriah, qui devint plus tard l’emplacement du Mont du Temple.
La malheureuse confluence du 11 septembre et une célébration publique musulmane entrainent un contentieux très inconfortable. Les célébrations dans les communautés américano-arabes dans le New Jersey durant le jour même de l’attaque, en l’honneur de l’attaque, ont été largement rapportées dans la presse, avec des rapports de témoins oculaires cités et des officiels éminents cités.
Cependant, les rapports ont été rapidement annulés et les demandes continuent à frapper les nerfs. En décembre de l’année dernière, le candidat présidentiel républicain, Donald Trump, a dénoncé les célébrations musulmanes à la suite des attentats de la ville de New York. Il a été vilipendé dans la presse pour perpétuer un mythe urbain islamophobe.
Il a également été largement rapporté que les Palestiniens de Jérusalem-Est et d’autres villes arabes en Israël ont célébré les attaques. L’Autorité Palestinienne a affirmé que les vidéos de Reuters au sujet des célébrations étaient des fausses, et qu’ils avaient utilisé de vieilles images pour faire du sensationnalisme avec des comptes-rendus fictifs. L’Autorité Palestinienne a même prétendu que les célébrations avaient été organisées par des Israéliens qui ont, soit menacé soit soudoyé des Palestiniens pour qu’ils en fassent partie. Il a, en fait, été découvert que ces vidéos étaient des enregistrements authentiques de ces célébrations, sans aucune complicité israélienne.
L’Autorité Palestinienne a également tenté de censurer les émissions et d’autres reportages. Ahmed Abdel Rahman, Secrétaire du Cabinet de Yaaser Arafat, a déclaré que l’Autorité Palestinienne ne pouvait pas « garantir la vie » d’un cameraman de l’Associated Press, si les images qu’il avait prises des célébrations d’après le 11 septembre à Naplouse (Sichem) étaient diffusées.
En dépit d’être dirigées par les musulmans, les attaques ont été largement condamnées dans le monde musulman, y compris par certains dirigeants qui étaient en guerre ou étaient des ennemis des États-Unis. Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, aujourd’hui décédé, et le président syrien Bachar al-Assad, les deux ouvertement des ennemis des États-Unis, se sont joints aux condamnations. L’exception notable était le président irakien Saddam Hussein, qui a déclaré que les attaques étaient « les cow-boys américains récoltant les fruits de leurs crimes contre l’humanité ».
La possibilité de réactions anti-islamiques aux célébrations du festival de cette année est une source de préoccupation dans la communauté musulmane. Le New York Times a rapporté que certaines mosquées qui tiennent normalement des prières à l’extérieur pendant la fête prieront à l’intérieur cette année. Dans le sillage d’un imam et de son assistant qui ont été abattus à mort dans le quartier de Queens, la semaine dernière, la ville de New York organise une sécurité supplémentaire pour les sites islamiques pendant ce prochain festival.
En revanche, et peut-être par défiance, Masjid Al-Mamoor, également connu sous le nom de Centre Musulman de la Jamaïque, procèdera maintenant à un des plus grands rassemblements pour le festival dans la région de New York, avec 20.000 hommes musulmans attendus pour assister à la cérémonie de prière en plein air.
Source : Breaking Israël News
Traduit par PLEINSFEUX.ORG