[one_third_last][/one_third_last]
Un étudiant en Ph.D de l’Université de Chicago a interrogé des milliers de biologistes et la plupart s’accordent pour dire que la vie commence à la conception.
Par Scott Slayton – Le 11 juillet 2019
Un étudiant au doctorat de l’Université de Chicago a récemment défendu une thèse dans laquelle il a demandé à des milliers de biologistes quand la vie commence. Une grande majorité des biologistes qu’il a interrogés, même ceux qui s’engagent en faveur du principe de choix, ont déclaré que la vie humaine commençait dès la conception.
Steven Jacobs a entrepris ses recherches pour sa thèse au Département de Développement Humain Comparatif. La recherche lui a pris cinq années éprouvantes et a suscité la colère de nombreux universitaires qui, selon la solution du collège, l’accusaient de malhonnêteté, affirmaient qu’il politisait la science et le comparaient au Ku Klux Klan.
Jacobs souhaitait intégrer des recherches factuelles au débat sur l’avortement afin de faire passer le débat au-delà de la question du début de la vie et à d’autres questions en montrant qu’il existe déjà un consensus scientifique sur le début de la vie. Il a déclaré au Daily Wire qu’il souhaitait « produire des recherches susceptibles de contribuer à un débat controversé qui nuit à notre corps politique » et « aider les gens à s’informer de manière à ce que la concurrence des idées puisse se dérouler sur un pied d’égalité ».
Jacobs a commencé son travail en demandant à 2899 adultes américains quel groupe « serait le plus qualifié pour répondre à la question du début de la vie humaine ». 81% des personnes interrogées ont déclaré que les biologistes seraient les plus qualifiés pour répondre à la question.
Lorsque Jacobs a commencé à interroger les biologistes, il leur a posé trois questions. La première leur a demandé si le développement d’un mammifère avait commencé au moment de la fécondation. Plus de 90% ont accepté. Quand il a demandé si « la fécondation marque le début de la vie d’un être humain », plus de 75% ont répondu « oui ». La dernière question a été posée pour le début de la vie. 90% des répondants qui se sont décrits comme étant « très pro-vie » ont dit au moment de la fécondation, ainsi que près de 75% de ceux qui se sont qualifiés comme étant « pro-choix » et environ 60% de ceux qui se sont identifiés comme étant « très pro-choix ».
Jacobs a déclaré à The College Fix que, grâce aux recherches, il ne sera probablement pas en mesure d’obtenir un emploi dans le monde universitaire. Il a déclaré : « J’ai eu le sentiment qu’on en parlait beaucoup. On me dit régulièrement que je ne peux pas travailler dans le monde universitaire. On m’a dit de ne pas essayer. On m’a dit qu’une école chrétienne m’engagerait peut-être ».
Jacobs espère voir le débat sur l’avortement aller au-delà des discussions sur le début de la vie et se poser la question suivante : « Quand est-il acceptable de tuer des êtres humains non encore nés ? » Un avortement est le meurtre intentionnel d’un être humain et doit donc être reconnu comme un homicide. « Il a conclu que la question centrale dans le débat sur l’avortement est la suivante : Quand cet homicide est-il justifiable ? » Il a alors ajouté : « Cessons de débattre pour savoir si un fœtus est un être humain et commençons à débattre de la question de savoir si tous les êtres humains ont des droits et, le cas échéant, comment équilibrer le droit humain à avorter et le droit d’un autre à la vie ».
Jacobs a soutenu sa thèse avec succès et a obtenu son doctorat.
Source: Christian Headlines
Traduit par PLEINSFEUX
