La mort de ses fidèles est douloureuse aux yeux d’Hachem.
PSAUMES 116/15 (LA BIBLE D’ISRAËL)
Par JNS – le 19 janvier 2024
Un terroriste du Hamas a admis aux interrogateurs israéliens qu’il avait tenté de vendre la tête décapitée d’un soldat de Tsahal pour 10 000 dollars. Ce soldat était le fils de David Tahar de Jérusalem.
Son fils, le sergent Adir Tahar, 19 ans, est mort le jour de l’invasion du Hamas, le 7 octobre, alors qu’il défendait un poste de Tsahal à la frontière de la bande de Gaza.
David Tahar finirait par enterrer son fils deux fois : la première fois sans la tête et la deuxième fois après que la tête ait été récupérée après deux mois et demi d’efforts.
Le père décrit le rétablissement de la tête comme un « miracle ».
Avant que Tahar n’enterre son fils pour la première fois, il a insisté, malgré les objections de l’armée, pour voir le corps. Lorsqu’il ouvrit le cercueil, il constata que la tête manquait.
Le corps a été identifié grâce à des tests ADN, aux plaques d’identité de son fils et à certains objets qui se trouvaient dans les poches de son uniforme, a-t-il expliqué mercredi à la Quatorzième chaîne .
Après les funérailles, Tahar partit en mission pour découvrir ce qui était arrivé à la tête. Où était-il passé ?
La percée a eu lieu lorsque les enquêteurs de l’Agence de sécurité israélienne, également connue sous le nom de Shabak ou Shin Bet, ont interrogé deux terroristes du Hamas qui avaient été capturés. L’un d’eux a reconnu avoir tenté de vendre la tête pour 10 000 dollars.
Tahar a déclaré que les qualifier de barbares est un « compliment » par rapport à ce qu’ils sont réellement.
Les informations obtenues par le Shin Bet ont déclenché une recherche par une unité sélectionnée de Tsahal appuyée par une brigade blindée. Ils ont localisé la tête d’Adir dans le congélateur d’un glacier de la ville de Gaza. C’était dans un sac qui contenait également des balles de tennis et des documents terroristes.
Adir, qui a servi dans le 13e bataillon de la brigade d’infanterie Golani, a combattu courageusement le 7 octobre. Bien qu’en infériorité numérique, lui et 18 camarades ont combattu des centaines de terroristes pendant plus d’une heure, tuant un nombre incalculable de personnes.
Les terroristes ont tiré un missile antichar sur Adir ainsi que trois grenades. “Son corps était rempli d’éclats d’obus”, a déclaré son père. Après cela, ils l’ont décapité.
Adir était très apprécié de ses camarades soldats et officiers, ce qui est inhabituel, a déclaré un officier à son père. « Il est difficile d’être aimé à la fois par les soldats et par les officiers. Adir était comme ça », a déclaré l’officier.
Pour garder vivant le souvenir d’Adir, son père crée un centre pour aider les enfants à risque à ne pas se tourner vers la criminalité. « C’était la manière d’Adir de rassembler et d’aider ceux qui étaient moins fortunés », a-t-il déclaré.
Traduit par PLEINSFEUX