Par le personnel de PNW – le 25 février 2025
Le révérend Brent Hawkes, pasteur canadien et militant de longue date de l’Église communautaire métropolitaine (MCC) de Toronto, a avancé une proposition audacieuse : supprimer le mot « Sauveur » des enseignements chrétiens parce qu’il pourrait offenser les gens. Son argument ? Que ce terme constitue une « pierre d’achoppement » pour le travail interreligieux et un obstacle pour ceux qui ne sont pas à l’aise avec l’idée d’avoir besoin du salut. Il propose plutôt de remplacer « Sauveur » par « guide ».
Il ne s’agit pas seulement d’un révisionnisme théologique ; c’est une capitulation pure et simple face à une culture qui privilégie les sentiments au détriment de la vérité. Voici pourquoi cette tentative de dépouiller Jésus de son titre le plus crucial est à la fois théologiquement vouée à l’échec et spirituellement dangereuse.
1. Jésus n’est pas venu pour être un simple guide, il est venu pour sauver
Le nom même de « Jésus » signifie « Dieu sauve » (Matthieu 1:21). Sa mission était de racheter l’humanité du péché, et non pas d’être un simple enseignant de morale qui montre la voie. La Bible ne mâche pas ses mots : nous sommes perdus sans Christ, et nous avons besoin du salut, et non de conseils pour nous améliorer.
La proposition de Hawkes suggère que Jésus n’est qu’une des nombreuses voix qui conduisent les gens à Dieu, plutôt que le seul et unique Rédempteur. Mais Jésus lui-même a déclaré : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14:6). Prétendre le contraire n’est pas seulement faux, c’est une hérésie.
2. L’Évangile offensera – et c’est là le problème
Hawkes soutient que le mot « Sauveur » est une « pierre d’achoppement » pour beaucoup. Bien sûr que c’est le cas ! L’apôtre Paul a exprimé exactement ce point dans 1 Corinthiens 1:23 : « Mais nous prêchons Christ crucifié, pierre d’achoppement pour les Juifs et folie pour les païens. »
Le message du salut est offensant parce qu’il expose la réalité du péché. Les gens n’aiment pas qu’on leur dise qu’ils ont besoin d’être sauvés ; ils préfèrent croire qu’ils sont assez bons par eux-mêmes. Mais le christianisme ne cherche pas à mettre les gens à l’aise, il s’agit de leur transmettre la vérité. Jésus lui-même a prévenu qu’il serait source de division : « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre. Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. » (Matthieu 10:34).
Si le mot « Sauveur » met certaines personnes mal à l’aise, tant mieux ! Cela signifie que l’Évangile fait exactement ce qu’il est censé faire : mettre les gens au défi de faire face à leur besoin de rédemption.
3. Remplacer « Sauveur » par « Guide » est une pente glissante
Soyons honnêtes : si nous commençons à reformuler la doctrine chrétienne pour la rendre moins offensante, où cela s’arrêtera-t-il ? Devrions-nous arrêter de parler du péché parce que cela met les gens mal à l’aise ? Devrions-nous abandonner la résurrection parce que certains la considèrent comme une absurdité surnaturelle ?
Si nous supprimons le titre de « Sauveur », nous vidons le christianisme de son message essentiel : Jésus est mort et ressuscité pour nous racheter. Un « guide » nous montre simplement le chemin, mais un Sauveur nous sauve. La différence est le fondement même de notre foi.
4. Le monde a besoin d’un sauveur, pas seulement d’un autre coach spirituel
Regardez autour de vous : le monde ne souffre pas d’un manque de guides. Les gourous de l’entraide, les philosophes et les enseignants religieux existent depuis des siècles. Mais l’humanité a-t-elle résolu ses problèmes les plus profonds ? Loin de là.
Jésus est différent. Il n’est pas venu simplement pour enseigner, il est venu pour racheter. Romains 3:23 est très clair : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » Aucun conseil ni aucune bonne intention ne peuvent effacer le péché. Seul un Sauveur peut le faire.
Si les gens n’aiment pas l’idée qu’ils ont besoin d’être sauvés, c’est leur problème, pas celui du christianisme. La vérité ne devient pas moins vraie simplement parce qu’elle est impopulaire.
5. Ce n’est pas seulement un changement de mot, c’est une attaque contre l’Évangile
Certains pourraient prétendre qu’il s’agit là d’une simple question de sémantique. Ce n’est pas le cas. Les mots ont leur importance et le langage de la foi n’est pas négociable. L’Écriture nous met en garde à plusieurs reprises contre toute modification de l’Évangile. Paul écrit dans Galates 1:9 : « Si quelqu’un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème. »
Jésus n’a pas été crucifié pour être un guide bienveillant ; il a été crucifié parce qu’il prétendait être le Fils de Dieu et le seul chemin vers le salut. Édulcorer cette vérité ne rend pas le christianisme plus inclusif, mais le vide de sens.

Restez ferme dans la vérité
Si des pasteurs comme le révérend Hawkes veulent réécrire le christianisme pour le rendre plus acceptable aux sensibilités modernes, ils sont libres de le faire, mais ils devraient cesser de prétendre que c’est toujours le christianisme. Jésus n’est pas venu pour être un « coach de vie spirituelle ». Il est venu pour sauver les pécheurs, et aucun changement de marque ne peut changer cela.
Les chrétiens doivent rejeter ces tentatives visant à diluer l’Évangile et rester fermes dans la vérité biblique. Le monde n’a pas besoin d’un Jésus plus doux et moins offensant. Il a besoin du vrai Jésus, celui qui sauve.
Traduit par PLEINSFEUX