UNE TAXE DE $240 LE GALLON


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Par Michael Bastasch – Le 8 octobre 2018

Une taxe sur l’essence de $240 par gallon pour lutter contre le réchauffement climatique ?  Un nouveau rapport de l’ONU suggère une tarification du carbone.

  • Un nouveau rapport de l’Organisation des Nations Unies suggère qu’un équivalent de taxe sur l’essence de $240 US par gallon est nécessaire pour lutter contre le réchauffement climatique.
  • L’Organisation des Nations Unies dit qu’une taxe sur le carbone devrait atteindre $27.000 par tonne en 2100.
  • Si vous pensez que cela ne se produira probablement jamais, vous avez probablement raison.

Un rapport spécial de l’Organisation des Nations Unies sur le climat suggère qu’une taxe sur les émissions de dioxyde de carbone devrait atteindre $27.000 par tonne à la fin du siècle pour limiter efficacement le réchauffement de la planète.

Pour les Américains, cela équivaut à une taxe de $240 le gallon sur l’essence en 2100, si une telle recommandation était adoptée.  En 2030, le rapport indique qu’une taxe sur le carbone devrait atteindre $5.500, ce qui équivaut à une taxe sur l’essence de $49 par gallon.

Si vous pensez que ce scénario est improbable, vous n’avez probablement pas tort.  C’est toutefois ce que le rapport du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur les Changements Climatiques, publié dimanche soir, considère comme une option politique pour réduire les émissions de manière à maintenir le réchauffement prévu en dessous de 1,5 degré Celsius.

Le rapport du GIEC est destiné à mobiliser l’appui politique nécessaire pour doubler l’Accord de Paris sur le Climat en prévision du sommet sur le climat américain prévu en décembre.  Le rapport appelle à des changements sociétaux « sans précédent en termes d’échelle » afin de limiter le réchauffement planétaire à moins de 1,5 degré Celsius, objectif ambitieux de l’Accord de Paris.

Cependant, les coûts pour atteindre cet objectif sont élevés, d’après les propres chiffres du GIEC.

Afin de maintenir efficacement le réchauffement futur au-dessous de 1,5 degrés Celsius, le GIEC affirme que les taxes sur le carbone devraient aller de $135 à  $5.500 par tonne en 2030, de $245 à $13.000 par tonne en 2050, de $420 à $17.000 par tonne en 2070 et de $690 à $27.000 par en 2100.

Pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement futur à moins de 2 degrés Celsius, le GIEC indique que les taxes sur le carbone seraient comprises entre $10 et $200 en 2030 et entre $160 et $2.125 en 2100.

Cela équivaut à une taxe sur l’essence allant de $1,70 par gallon en 2030 à près de $19 par gallon à la fin du siècle.  C’est moins onéreux que de limiter le réchauffement à 1,5 degrés Celsius, mais ce n’est toujours pas une promenade dans le parc.

La Californie et de nombreux pays européens ont adopté des politiques visant à fixer des prix pour les émissions de dioxyde de carbone et à imposer l’utilisation d’énergies vertes, notamment des systèmes de cap and trade et des taxes sur le carbone.  Mais, les prix du carbone dans ces systèmes sont loin d’être ceux que le GIEC dit qu’ils doivent être.

Le GIEC a déclaré que « le prix du carbone devrait augmenter de manière significative si un niveau plus élevé de rigueur était appliqué ».  Cependant, le rapport du groupe reconnaît tacitement le fait que les gouvernements vont imposer des taxes astronomiques sur l’énergie.

« Le prix du carbone est essentiel pour inciter rapidement à des stratégies d’atténuation compatibles avec des stratégies cohérentes à 1,5 degré Celsius, mais un ensemble complémentaire de politiques strictes est nécessaire », lit-on dans le rapport du GIEC.

Aux États-Unis, les législateurs républicains ont adopté à une écrasante majorité une résolution opposée aux taxes sur le carbone en juillet.  Les démocrates ont réclamé un prix pour le dioxyde de carbone dans la plate-forme de leur parti en 2016, mais, ils n’ont pas fait beaucoup d’efforts dans ce domaine depuis l’échec de la législation en matière de cap and trade en 2010.

Le représentant Républicain de Floride, Carlos Curbelo, a présenté une législation sur la taxe sur le carbone peu après que tous ses collègues du Bon Vieux Parti à la Chambre, sauf cinq, aient voté contre un tel projet de loi.  Le projet de loi de Curbelo taxerait le dioxyde de carbone à $23 la tonne, ce qui n’est pas du tout ce que le GIEC exige.

Cependant, le GIEC a suggéré qu’une taxe moins élevée sur le carbone pourrait être utilisée conjointement avec des politiques de commandement et de contrôle, telles que des réglementations et des interdictions des centrales à charbon, pourrait permettre de « générer une trajectoire de 1,5° C pour le secteur électrique américain ».

Mais, ce point ne sert qu’à saper le projet de loi de Curbelo, qui imposerait un moratoire sur certaines réglementations environnementales et éliminerait peut-être certains si les objectifs d’émissions sont atteints.

Le GIEC a noté que « la littérature indique que la tarification des émissions est pertinente, mais qu’elle doit être complétée par d’autres politiques afin de susciter les changements nécessaires conformément aux trajectoires rentables cohérentes à une température de 1,5° C ».

Source : Daily Caller 

 Traduit par PLEINSFEUX.ORG

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