VIDÉO 191_Noël – annoncer le Roi

Jésus

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PRÉAMBULE :

NOËL, cette fête qui marque les fins d’années ,est-elle simplement une fête de décorations et de cadeaux, de repos physique ?
Pour les croyants qui connaissent plus que ” le petit Jésus ” de la crêche, Noël est un événement, une prophétie, une réalisation prédite par des situation , des circonstances, des personnages de l’ancien testament ! Lisez attentivement sur la grandeur de la science de Dieu avec un frère juif chrétien, afin d’enrichir votre foi et votre joie par la connaissance des écritures bibliques ( Jean 17:17 )
Pour Pleins Feux,
Pierre Gilbert

Noël ne fait pas partie des Fêtes bibliques. Et pourtant, c’est la Fête la plus connue, célébrée dans le monde chrétien (relire les vidéos 90, 91, 140). Hanouka possède en fait davantage de légitimité comme Fête juive – elle a été instituée un siècle et demi avant la naissance de Jésus – que Noël qui a été fixée au 4e siècle après JC, lors du Concile de Nicée de -325.
D’une certaine façon, Hanouka a permis Noël ; toutes deux sont des fêtes de la lumière. De même que les lumières de la Hanoukiah placée à la fenêtre chasse l’obscurité de la nuit, la venue du Fils de l’homme a pour but de chasser les ténèbres et apporter la paix sur la terre.
Esaïe 9 :1, 5 « Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort, une lumière resplendit … (5) Car pour nous un enfant est né, un fils nous est donné. Il exercera l’autorité royale, sera appelé Merveilleux Conseiller, Dieu fort, Père à jamais et Prince de la Paix ».
L’Évangile du Royaume Jésus est né sur terre au travers de Myriam, une fille d’Israël, pour instaurer le Royaume. Or la coutume est d’honorer le Roi : lorsque la reine de Sheba rendit visite à Salomon (1 Rois 10), elle arriva avec de grandes quantités d’or, des épices coûteuses et des pierres précieuses afin de lui rendre hommage et d’établir une relation avec le jeune roi. Cette image d’un roi était également utilisée pour décrire le Messie à venir. Le personnage devait être le Fils promis de David, qui aurait un grand royaume sans fin. Non seulement il serait roi d’Israël, mais Il régnerait également sur le monde entier ! Le Psaume 72 envisage cette réalité.
Ps 72 : 1, 10 « De Salomon. O Dieu, accorde au roi de juger comme toi, et donne au fils du roi ton esprit de justice ! (10) Et les rois de Tarsis et des régions lointaines lui apporteront des présents. Et les rois de Sheva et de Séba lui présenteront leurs offrandes. Tous les rois lui rendront hommage. Tous les pays le serviront. Car il délivrera le pauvre qui implorera son secours ».
Hérode et les trois mages Il est étonnant de voir que le roi Hérode a pris au sérieux la venue du Roi des rois, en écoutant les Mages. Hérode était Iduméen, issu de Édom, l’ennemi d’Israël. Avec une grande colère, alors que les Mages avaient été averti surnaturellement de ne pas renseigner Hérode, il fit tuer tous les enfants jusqu’à 2 ans à Bethléem pour éliminer le Roi potentiel. (Matt 2 :16). L’Ennemi de nos âmes connait bien la Bible, et il est toujours là pour faire obstacle aux plans divins. A nous de discerner la venue prochaine du Roi des rois !


Matt 2 :2 « Jésus naquit à Bethléem en Judée, à l’époque du roi Hérode. Or, des
mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : ‘’Où est le roi des Juifs qui
vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en Orient et nous sommes venus pour l’adorer ».
Précision historique : Flavius Josephe (37-100), historien juif et journaliste de
l’époque, date le règne d’Hérode entre 40 et 4 avant JC. Jésus serait donc né environ 6 ans avant la date donnée pour sa naissance. Hérode le Grand était roi de Judée, mais soumis à Rome. Il fut un bâtisseur prodigieux : outre des forteresses et des palais comme Massada et le Hérodion, il a construit le port de Césarée, mais son chef-d’œuvre, c’est l’embellissement du Temple de Solomon à Jérusalem.
Qui étaient les mages, les Sages venus de l’Orient, et comment ont-ils trouvé leur
route ? Ils connaissaient parfaitement les prophéties bibliques (Es 7 :14 ; Michée 5 :1 ;


Zach 9 :9), et comme avec un GPS divin, ils ont suivi l’étoile de Bethléem !
Matt 2 :9 « L’étoile que les Mages avaient vue en Orient allait devant eux jusqu’au


moment où, arrivée au-dessus de l’endroit où était le petit enfant, elle s’arrêta. Quand ils aperçurent l’étoile, ils furent remplis d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent. Ils ouvrirent leurs trésors et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe ».
L’arrivée de ces ambassadeurs est une démonstration royale ! Les offrandes sont
royales : de l’or, de l’encens et de la myrrhe (Matt 2 :11). L’or évoque la royauté de
Jésus, l’encens évoque sa dimension sacerdotale et sa divinité ; la myrrhe, un parfum qui servait à embaumer les morts, évoque sa dimension prophétique et son humanité.
Selon la tradition, et en référence au Ps 72 (10), les trois continents – l’Europe, l’Asie et l’Afrique (on fait même allusion aux 3 fils de Noé) – sont représentés au travers de ces rois-mages.
La simplicité des bergers Le Roi est né dans une « crèche », dans la simplicité et le dénuement. Ce sont les bergers des environs qui sont les témoins ! Rappelons-nous, c’est David le berger, qui fut choisi comme Roi.


Ps 78 :70 : « Il choisit David, son serviteur, et il le tira des bergeries ; Il le prit derrière les brebis qui allaitent, pour lui faire paître Jacob, son peuple, et Israël, son héritage.
Et David les dirigea avec un cœur intègre, et les conduisit avec des mains
intelligentes ».
Comme Fils de David, le Seigneur est « le Bon Berger » Jn 10 :9), et Il est également « le grand Berger des brebis », selon Hébreux 13 :20.
Nous devons comprendre au travers de ces comparaisons, que Dieu aime la simplicité du berger et son talent qui est de « donner » sa vie pour ses brebis. Le berger n’est pas soucieux de lui-même, et s’emploie à chercher le meilleur pour son troupeau.
La religiosité n’a aucune place à Noël. Chacun d’entre nous connait par cœur le beau Psaume 23 « l’Éternel est mon berger ». Il se trouve juste entre le Ps 22 qui parle de la croix, et le Ps 24 qui glorifie le Roi de gloire. On peut résumer les traits de caractère du berger qui doivent devenir les nôtres : la simplicité de cœur, la responsabilité ou la conscience de notre mission, et la compassion.

Joseph et Jésus

Il n’est pas anodin enfin de voir que durant ce temps de guerre qu’Israël vit
actuellement et qui possède un aspect prophétique, la parasha porte sur la révélation de Joseph à ses frères.
Genèse 45 :4 « Joseph dit à ses frères : Je suis Joseph, votre frère, celui que vous avez vendu pour être mené en Égypte. Maintenant, ne vous affligez pas et ne soyez pas fâchés de m’avoir vendu pour être conduit ici, car c’est pour vous sauver la vie que Dieu m’a envoyé devant vous ».
Joseph a tellement de points communs avec Jésus ! Il est le fils choyé par son père, Jacob, mais haï par ses frères, abandonné comme mort dans une fosse, vendu pour 20 deniers, jeté en prison durant 2 ans, et relevé/ressuscité pour devenir comme Pharaon. Joseph résume à lui seul le Seigneur comme Sauveur et Roi des rois.
Étonnamment, le Judaïsme considère le Messie, d’une manière double – Ben Yosef et Ben David. Le Messie ben Yossef a comme mission d’agir en précurseur du Messie ben David : Il prépare le monde à la venue du Rédempteur, il conduit Israël à la repentance, à l’aliyah, et à la reconstruction de la nation et du Temple messianique.
Considérons également la Haftarah – la lecture des prophètes de cette semaine, en Ézéchiel 37. Ez 37 :19 « Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : voici, Je prendrai le bois de Joseph qui est dans la main d’Ephraïm, et les tribus d’Israël qui lui sont associées ; Je les joindrai au bois de Juda, et J’en formerai un seul bois, en sorte qu’ils ne soient qu’un dans ma main ».
Prophétiquement, Ephraïm parle de l’Église des nations, tandis que Juda représente Israël. Ce texte nous rappelle Eph 2 :15, qui évoque l’œuvre du Seigneur dans les derniers temps, celle de réunir Israël et l’Eglise et d’en faire « un seul homme nouveau » – comme un couple qui est « un seule chair » devant Dieu.
Dans cette situation de guerre terrible depuis le 7/10, qui nous fait entrevoir la guerre de Gog, soyons conscients qu’Israël traverse les douleurs de l’enfantement, car le Messie, le Roi des rois est proche ! Rachel pleure ses enfants, comme du temps d’Hérode (Matt 2 :18). Durant ce Noël 2023, faisons monter des prières en faveur d’Israël pour sécher les larmes de Rachel.

En évoquant Jérémie (Jér 31 :15), Matthieu identifie Jésus à Israël. Soyons « un seul bois » avec le peuple de Dieu, soyons d’un même cœur, UN dans la main de Dieu, dans l’attente du Prince de paix et du Roi des rois qui établira Sa justice.
GF – 23 décembre 2023

Placé par PLEINSFEUX


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