ATTAQUES CONTRE UN PÉTROLIER BRITANNIQUE


Partager avec les autres

[one_third_last][/one_third_last]

5 navires du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique Iranienne ont essayé et échoué à saisir un pétrolier britannique dans le Golfe Persique mercredi dans une confrontation dramatique

 Par Geoffrey Grider – Le 10 juillet 2019

L’incident était le dernier d’une série de provocations entre la République islamique et l’Occident.  Les forces britanniques ont saisi la semaine dernière un supertanker iranien qui, selon les autorités, agissait en violation des sanctions imposées par l’Union Européenne.  Les Royal Marines britanniques ont capturé le navire à Gibraltar après avoir pensé qu’ils tentaient de fournir du pétrole brut à la Syrie, alliée de l’Iran.  Le président iranien Hassan Rouhani a averti que la Grande-Bretagne ferait face à des répercussions pour la saisie.

Cinq bateaux armés du Corps des Gardes de la Révolution Islamique iranienne ont tenté mercredi de saisir un pétrolier britannique dans le Golfe Persique, mais, ont fait marche arrière après l’approche d’un navire de guerre britannique, a déclaré à Fox News un haut responsable de la défense américaine.

L’Iran ne cesse de provoquer les États-Unis, mais aussi, la Grande-Bretagne dans leur dernière tentative de provoquer un affrontement militaire.  Cinq bateaux d’attaque rapide du Corps des Gardes de la Révolution Islamique pensaient que le pétrolier britannique serait un choix facile.  Jusqu’au moment où un navire de guerre britannique soutenu par les États-Unis leur a dit verbalement de quitter la région.  Ces paroles d’avertissement ont été confirmées par des armes à feu dirigées contre les Iraniens d’une frégate de la Royal Navy britannique.

Le chef du personnel conjoint, le général Joseph Dunford, a déclaré mardi que les États-Unis et leurs alliés travaillaient à la constitution d’une coalition de pays afin de mettre en place un système permettant de faire respecter la liberté de navigation dans la région, au milieu de ce que les États-Unis estiment être une augmentation des menaces de l’Iran.

Un responsable de la défense américaine déclare que les bateaux du Corps des Gardes de la Révolution Islamique iranienne ont essayé, mais n’ont pas réussi à s’emparer du pétrolier britannique dans le Golfe Persique

DE FOX NEWS : Le navire de guerre britannique se trouvait à moins de 5 miles derrière le pétrolier, mais a rapidement intercepté les bateaux iraniens et a menacé d’ouvrir le feu.  Un avion de reconnaissance américain avec pilotes se trouvait également au-dessus, a déclaré le responsable, ajoutant que les forces iraniennes étaient reparties sans ouvrir le feu.

Le capitaine de marine Bill Urban, porte-parole du commandement central américain (CENTCOM), a déclaré que l’armée était au courant des faits rapportés.  Il a ajouté : « Les menaces à la liberté de navigation internationale exigent une solution internationale.  L’économie mondiale dépend de la libre circulation des échanges, et il incombe à toutes les nations de protéger et de préserver ce pilier de la prospérité mondiale ».

L’incident était le dernier d’une série de provocations entre la République islamique et l’Occident.  Les forces britanniques ont saisi la semaine dernière un supertanker iranien qui, selon les autorités, agissait en violation des sanctions imposées par l’Union Européenne.  Les Royal Marines britanniques ont capturé le navire à Gibraltar après avoir pensé qu’ils tentaient de fournir du pétrole brut à la Syrie, alliée de l’Iran.

Le président iranien Hassan Rouhani a averti que la Grande-Bretagne ferait face à des répercussions sur la saisie.  Le mois dernier, l’Iran a abattu un drone américain sur le Détroit d’Hormuz, une voie navigable vitale séparant l’Iran des Émirats Arabes Unis.

Les autorités américaines ont également accusé l’Iran d’avoir attaqué six pétroliers dans la région.  Le Secrétaire d’État des États-Unis, Mike Pompeo, a accusé le régime de tenter de perturber le flux de pétrole à travers le détroit.

Les tensions entre l’Iran et les États-Unis se sont accrues au cours des dernières semaines et pourraient s’envoler maintenant que l’Iran a reconnu lundi avoir dépassé les niveaux d’enrichissement d’uranium fixés par l’accord nucléaire iranien de 2015.

Le président Donald Trump a retiré les États-Unis de l’accord, mais plusieurs pays de l’Union Européenne sont restés impliqués.  Donald Trump a indiqué qu’il imposerait des sanctions supplémentaires à l’Iran.

Source: Now The End Begins 

 Traduit par PLEINSFEUX

Translate »