BOUCLIER ANTI-MISSILES


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Vladimir Poutine a ordonné que les armes russes soient capables de pénétrer le bouclier anti-missile des États-Unis.

Par Geoffrey Grider – Le 10 novembre 2015

Vladimir Poutine a soutenu mardi que les États-Unis avaient continué à travailler sur le bouclier antimissile, malgré l’accord de l’Iran avec les six puissances mondiales qui a freiné son programme nucléaire en échange de l’allègement des sanctions internationales.

La Russie va contrecarrer le programme de défense antimissile dirigé par les États-Unis de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) en déployant de nouvelles armes d’attaques capables de percer le bouclier, a déclaré mardi le Président Vladimir Poutine.

Vladimir Poutine a déclaré aux officiels de la défense que, par le développement de défenses contre les missiles balistiques, Washington a comme objectif de « neutraliser » les forces stratégiques de dissuasion nucléaire de la Russie et d’acquérir une « supériorité militaire décisive ».  Il a dit que Moscou réagirait en développant « des systèmes de frappes capables de pénétrer les défenses antimissiles ».

« Au cours des trois dernières années, les entreprises du complexe militaro-industriel ont créé et testé avec succès un certain nombre de systèmes d’armes futuristes qui sont capables d’effectuer des missions de combat dans un système de défense antimissile en couches.  De tels systèmes ont déjà commencé à entrer dans l’arsenal militaire cette année.  Et maintenant, nous parlons du développement de nouveaux types d’armes », a dit Vladimir Poutine.

Sa déclaration arrive au milieu d’une rude épreuve dans les relations de la Russie avec les États-Unis, et ses alliés de l’OTAN, qui ont plongé au plus bas depuis la guerre froide, au sujet de la crise en Ukraine.

Pendant de nombreuses années, le Kremlin a protesté contre le bouclier antimissile dirigé par les États-Unis, en exprimant ses préoccupations sur le fait que ce bouclier pourrait éventuellement devenir capable d’intercepter les missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) à têtes nucléaires de la Russie, en érodant ainsi la force de dissuasion nucléaire du pays.

Washington, en retour, a fait valoir que le bouclier avait pour objectif de repousser les menaces reliées aux missiles de pays comme l’Iran et la Corée du Nord et ne serait pas capable de faire face à l’arsenal nucléaire massif de la Russie.

Vladimir Poutine a soutenu mardi que les États-Unis avaient continué à travailler sur le bouclier antimissile, malgré l’accord de l’Iran avec les six puissances mondiales qui a freiné son programme nucléaire en échange d’allègements des sanctions internationales.

« Alors, les références à la menace des missiles nucléaires de l’Iran et de la Corée du nord ont juste servi à dissimuler les véritables plans et leur véritable tâche consiste à neutraliser le potentiel nucléaire des autres puissances nucléaires, celui de la Russie en particulier, » a dit Vladimir Poutine.  « Malheureusement, nos préoccupations et nos propositions de coopération n’ont pas été prises en compte. »

Vladimir Poutine a ajouté que, dans l’avenir, la Russie pourrait aussi travailler à l’élaboration de ses propres systèmes de défense antimissile, mais qu’elle va maintenant se concentrer principalement sur la mise en service de nouvelles armes de frappes.

Dmitry Peskov, porte-parole du Kremlin, a déclaré que la Russie veut dépenser moins sur son système de défense antimissile que les États-Unis l’ont fait.

« Le Président de la Russie a dit à plusieurs reprises que nous n’allions pas  suivre l’exemple des États-Unis et dépenser des sommes stratosphériques sur un système de défense antimissile, » a-t-il déclaré aux journalistes.  « Le Président a dit que les options que nous choisissons sont beaucoup moins couteuses, mais, pas moins et peut-être même plus efficaces. »

Source : NowTheEndBegins.com

Traduit par PLEINSFEUX.ORG

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