FROID GLACIAL AUX ÉTATS-UNIS


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Par Marc Morano – Le 4 janvier 2018

Selon Al Gore : « Le froid glacial » est « exactement ce que nous devrions attendre de la crise climatique ».

L’ancien vice-président Al Gore a parlé du froid et de la neige aux États-Unis. « Il fait froid dans certaines parties des États-Unis, mais le climatologue Michael Mann explique que c’est exactement ce que nous devons attendre de la crise climatique », a écrit sur Tweeter Al Gore, le 4 janvier.

Al Gore s’est relié à un des articles de son organisation sur les conditions météorologiques hivernales rigoureuses écrit par le professeur Michael Mann du Climategate : Le Projet de la Réalité Climatique : Une « Tempête   Parfaite » : Des températures hivernales extrême, très froides et les changements climatiques.

Dans l’article vanté par Al Gore, Michael Mann a relié le froid et « beaucoup de neige » aux « changements climatiques ».

Le documentaire gagnant d’un Oscar de Al Gore, Une vérité qui dérange, n’a pas mis en garde contre les froids records et les augmentations des chutes de neige comme une conséquence des réchauffements climatiques causés par l’homme.  Et, aussi récemment qu’en 2009, Al Gore présentait le manque de neige comme une preuve des réchauffements climatiques causés par l’homme.  À l’époque, « Al Gore rapportait que la neige et la glace à travers le monde disparaissaient rapidement ».

Mais, alors que la neige s’accumulait, les demandes des changements climatiques ont été ajustées, et le froid et la neige ont été ajoutés à la liste des choses provoquées par les « réchauffements climatiques ».  Voyez, « Les alarmistes se débarrassent de l’argument que les froids records sont provoqués par les réchauffements climatiques, encore une fois ».

En 2010, Al Gore avait affirmé que « les fortes chutes de neige sont tout à fait compatibles avec … les réchauffements climatiques fabriqués par l’homme ».

Les prévisions de moins de neige et d’hivers moins rigoureux ont été martelées dans le public par les scientifiques du réchauffement climatique.  Mais, une fois que ces prédictions ne se sont pas réalisées, le contraire de ce qu’ils prédisaient est devenu ce qu’ils attendaient.

Si les « changements climatiques » causent un froid et une neige sans précédent, alors, il serait raisonnable de penser qu’Al Gore puisse suggérer que si les États-Unis avaient ratifié le traité de Kyoto sur le « réchauffement de la planète » dans les années 1990, l’hiver 2018 aurait été plus chaud ?

Vérification : Mais, les scientifiques n’achètent pas les revendications d’Al Gore et de Michael Mann, et d’autres reliant le froid et la neige sans précédent aux « réchauffements climatiques ».

« Insanité … C’est de la Sorcellerie »Le météorologiste Joe Bastardi sur les revendications que le froid et la neige sont causés par les réchauffements climatiques » – Le météorologiste de WeatherBell, Joe Bastardi, le 4 janvier 2018 : « C’est maintenant une insanité et une tromperie de dire au public que les événements qui se sont produits d’innombrables fois auparavant sans aucune attribution aux changements climatiques, sont maintenant juste çà ; Ce n’est pas de la science, c’est de la sorcellerie, sans aucune preuve.  Il s’agit tout simplement d’une poursuite de l’ambulance climatique, rien de plus. »

Joe Bastardi a ajouté : « Cela s’est déjà produit d’innombrables fois auparavant et il ne s’agissait pas de réchauffements climatiques à l’époque, et ce n’est pas le cas maintenant.  L’utilisation solide des modèles passés prédisait un grand froid précoce à partir d’octobre !  J’ai tweeté ceci des dizaines de fois montrant les années analogues que j’ai utilisées, pas de CO2 alors ».

Le Dr Roger Pielke Sr., climatologue, a également expliqué : « Pour ceux qui prétendent que le nord-est des États-Unis et du Canada est plus fort à cause des réchauffements climatiques, apparemment, ils ne se rendent pas compte qu’il est si fort en raison du gradient particulièrement fort de la température horizontale dans la troposphère.  Il a « bombardé » à cause de l’air inhabituellement froid ! »

Mise à jour : Le réchauffement climatique ne provoque pas de conditions hivernales rigoureuses. (Daily Caller)  Kevin Trenberth, un scientifique du Centre National des Recherches Atmosphériques, a déclaré que « les tempêtes hivernales sont une manifestation de l’hiver, pas des changements climatiques ».

« De telles affirmations n’ont aucun sens et sont incompatibles avec les observations et la bonne science », a déclaré le climatologue de l’Université de Washington, Cliff Mass, à propos des affirmations de Michael Mann et bien d’autres.  « La fréquence des vagues de froid a diminué au cours des cinquante dernières années, elle n’a pas augmenté.  Cela démontre à lui seul que de telles affirmations sont sans fondement.  Et, sur une note plus personnelle, il est très décevant que les membres de ma profession fassent de telles déclarations idiotes », a dit Cliff Mass.  « Cela fait mal à la science, cela nuit à la crédibilité des scientifiques du climat et affaiblit notre capacité à être pris au sérieux par la société. »

« Chaque hiver semble relancer le débat sur le réchauffement climatique.  Les choses se sont intensifiées en 2014 lorsque l’ancien Tsar de la Maison Blanche, John Holdren, a diffusé une vidéo dans laquelle il affirmait que le « vortex polaire » de l’année était en fait un signe des réchauffements de la planète.  La vidéo de Holdren était en grande partie basée sur les recherches de la scientifique de l’Université Rutgers, Jennifer Francis, qui affirmait que le réchauffement dans l’Arctique rendait le courant du jet plus instable, en rendant les périodes de froids et de tempêtes plus fréquentes.  John Holdren a admis plus tard que sa vidéo était basée sur son « opinion personnelle » de la science, mais l’argument est toujours utilisé chaque fois que l’air froid de l’Arctique se déverse à travers les 48 états inférieurs. »

« Michael Mann a écrit que le réchauffement climatique pourrait « faire flotter le courant-jet dans une configuration particulière » causant des vagues de froid dans l’est des États-Unis.  Michael Mann a suggéré que ce modèle était entraîné par « la perte dramatique de glace de mer dans l’Arctique ».  Pourtant, tous les scientifiques n’acceptent pas cette théorie.  Cliff Mass a noté comment la recherche théorique montre le contraire ; Les réchauffements futurs conduiraient à moins d’ondulations dans le courant-jet et chaufferaient la zone responsable des vagues de froid aux États-Unis.  « Les recherches documentées dans des revues respectables ont démontré qu’il n’y a aucune preuve de la fréquence croissante des « courants-jets paresseux » et son blocage au fil du temps », a déclaré Cliff Mass.  « Si vous chauffez considérablement la région d’origine de l’air froid, les vagues de froid vont diminuer », a déclaré Cliff Mass. Une étude menée en 2014 par Elizabeth Barnes, spécialiste des questions climatiques de l’Université du Colorado, n’a trouvé aucune preuve à l’appui de la théorie selon laquelle un courant-jet paresseux ou vacillant deviendrait plus fréquent.  « Il y a beaucoup de désaccords sur la question de savoir si nous avons déjà été témoins d’impacts substantiels », a écrit Elizabeth Barnes dans un article publié jeudi sur le blog de Variabilité du Climat et Prévisibilités Climatiques. »

« La climatologue Judith Curry a déclaré que la « bombe cyclonique » qui frappe actuellement l’Amérique du Nord n’est pas nouvelle.  Ces tempêtes extra-tropicales ont subi une « bombogenèse » ou une intensification rapide.  « Le terme « bombe » pour de telles tempêtes a été inventé il y a près de 40 ans par Fred Sanders du MIT », a déclaré Judith Curry à TheDCNF, qui a passé une grande partie de sa carrière à étudier les réchauffements climatiques. »

« Judith Curry a déclaré que même si « les océans plus chauds peuvent causer de plus grandes chutes de neige, l’intensité des tempêtes est aussi influencée par les températures de la surface de la mer. »  Mais, les arguments de Michael Mann reposent plutôt sur des prévisions de réchauffements.  Le météorologue de Weather.us, Ryan Maue, spécialiste des cyclones, a souligné qu’il y a entre 50 et 60 cyclones chaque année dans l’hémisphère nord, dont beaucoup ne sont pas remarqués parce qu’ils sont trop loin en mer.  Mais, les recherches de Ryan Maue sur les « bombes cycloniques » ne montrent pas non plus de tendances discernables de 1979 à 2010. »

Source : Climate Depot 

Traduit par PLEINSFEUX.ORG

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