LA RUSSIE SE PRÉPARE-T-ELLE À LA GUERRE AVEC LA TURQUIE ?


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Un croiseur lance-missile déployé sur la côte syrienne, après le bombardier abattu mais, son important arsenal de capacité nucléaire n’est pas destiné à la lutte contre les djihadistes.

By Arutz Sheva Staff – Le 18 décembre 2015

Le capitaine Alexander Shvarts observe les couvercles de fer s’ouvrir sur le système de défense aérienne, embarqué à bord du croiseur lance-missile Mosvka, de la marine russe, au large de la côte syrienne.

« Ce système peut lancer jusqu’à douze missiles en tout temps » a déclaré jeudi, Alexander Shvarts, lors d’une visite hautement chorégraphiée du navire organisée par le Ministère de la Défense de la Russie.  « La portée est de près de 70 kilomètres (43 milles). »

Le Moskva, navire amiral de la flotte de la Mer Noire basée en Crimée, par la Russie, est le plus grand navire de guerre que le Kremlin a envoyé pour soutenir sa campagne de bombardements, en Syrie, la nation déchirée par la guerre.

Il patrouille à environ 10 miles (13 kilomètres) au large des côtes syriennes, en Méditerranée orientale.

Jusqu’à il y a environ trois semaines, le navire de l’ère soviétique, construit en 1983, était plus loin en mer, afin d’assurer une protection pour les navires ravitaillant la base russe sur terre.

Mais, après qu’un chasseur F-16 de la Turquie ait détruit en plein ciel un chasseur-bombardier russe, le long de la frontière syrienne, il a reçu l’ordre de se maintenir plus proche de la côte afin, de parer à toute attaque future contre les avions russes effectuant des missions à travers la Syrie.

« Maintenant, notre tâche principale est de fournir une couverture aérienne pour la base russe de Hmeimim, en Syrie, et pour toutes les avions russes effectuant leurs tâches à travers le pays » a dit Alexander Chvarts.

Capacité nucléaire

La Russie a renforcé sa campagne de bombardements en Syrie à partir de la mer, en lançant des missiles de croisière d’un sous-marin en Méditerranée plus tôt ce mois-ci et de navires de guerre dans la Mer Caspienne, plus loin dans l’est.

Cependant, le Moskva est conçue principalement pour détruire d’autres navires en mer et des avions dans le ciel mais, il n’a pas utilisé tout son arsenal d’armes dans les opérations syriennes.

Cela inclut des missiles Vulkan, conçus pour couler les autres navires de guerre. Il peut être armé d’ogives nucléaires, bien qu’il n’en ait aucune actuellement à bord.

« Ce serait comme tirer des moineaux avec un canon » a déclaré le porte-parole militaire Igor Konashenkov lors d’une tournée du navire à l’AFP.

« Ce ne sont tout simplement pas les bonnes armes à utiliser pour atteindre nos cibles en Syrie. »

Après la destruction en plein vol de son biréacteur par la Turquie, Moscou a également expédié son tout dernier système de défense aérienne S-400 à la base de Hmeimim, en Syrie.

Ce système dispose d’une gamme et d’une capacité qui est bien supérieure à l’armement à bord du Moskva, ce qui signifie que le navire n’est peut-être pas nécessaire stratégiquement.

Mais, en dépêchant un navire de guerre clé comme le Moskva, avec son équipage d’environ 500 hommes, le Kremlin semble vouloir démontrer toute sa force.

Au cours de la visite médiatique pour quelques dizaines de journalistes de la Russie, de la Syrie et d’autres réseaux internationaux, le premier du genre pour un navire participant aux opérations en Syrie, les militaires étalaient fièrement la série de matériel à bord.

Les tourelles énormes pivotaient d’un côté à l’autre et les systèmes de missiles ont été amorcés pour les caméras.

« Dans l’ensemble, y compris le Moskva, nous avons 11 navires dans ce secteur participant aux opérations, y compris les navires de débarquement, de petites vedettes lance-missiles et des navires d’approvisionnement » a déclaré le commandant Oleg Krivorog.

Le Moskva reste maintenant sur un itinéraire le long de la côte de la Syrie, et il semble qu’il ne retournera pas à son port d’attache de Sébastopol de sitôt.

« Nous attendons maintenant une rotation pour recevoir un nouvel équipage » a déclaré à AFP le capitaine Alexander Shvarts, alors qu’il a fait ses adieux aux journalistes.

« En ce qui concerne une date quelconque sur la fin de notre mission, je ne vais pas vous en parler. »

Source : IsraëlNationalNews

Traduit par PLEINSFEUX.ORG

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