LE PARLEMENT EUROPÉEN


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Les membres du Parlement Européen commencent à comprendre la vérité sur Israël et les « Palestiniens »

Par Asaf Gabor – Le 11 Avril 2013 –

Dans l’entrée de l’immeuble luxueux qui abrite l’Union Européenne, l’assistant du Dr Fiorello Provera d’Italie nous attendait.  Le Dr Provera est le chef adjoint du Comité des Affaires Étrangères du Parlement Européen et, jusqu’à il y a un an, Provera était un des membres du parlement qui parlaient couramment au sujet du retour des territoires occupés et de la création d’un État Palestinien basé sur les  lignes de 1967 dans le cadre d’une solution à « deux états pour deux peuples ».  Il a appuyé le transfert systématique des fonds à l’Autorité Palestinienne et tout ce qu’il savait au sujet d’Israël, c’est que c’est un état de style occidental qui a une côte maritime, de jolis modèles et des discothèques bruyantes.

Il a fait « l’erreur de sa vie » quand il a accepté de libérer dix minutes de son temps pour visiter la Samarie.  Le chef du Conseil régional, Gershon Mesika, et son adjoint, Yossi Dagan, le prirent directement de l’aéroport vers la communauté de Peduel.  Après un trajet d’environ 20 minutes, [du point de vue de Peduel], il pouvait presque toucher les roues de l’avion qui descendait pour un atterrissage à l’aéroport Ben Gourion.  Cette démonstration claire, en plus de la vue de Elon Moreh au centre du pays sur un côté et la Jordanie de l’autre côté, est appelée « l’illustration de la taille étroite de l’État d’Israël » dans l’unité stratégique du Conseil régional.

Provera, un homme chaleureux et sympathique avec un tempérament italien, a effacé le reste de sa journée pour une longue tournée et, depuis lors, il a été une figure centrale du Conseil régional de la Samarie en Europe.  Il a mis fin au boycott italien sur les produits provenant des colonies et a également accueilli une délégation de propriétaires de vignobles de la Samarie dans le nord de l’Italie. Maintenant, il est assis avec Mesika et Dagan à la table.  Deux d’entre eux dressent des diagrammes, des cartes et planifient la lutte contre le boycott et la délégitimation d’Israël.

Il a été décidé que la première étape a été de créer un réseau de membres du Parlement Européen qui sont partisans d’Israël.  « Il est clair pour nous que l’Union Européenne est prisonnière des Palestiniens.  Les Palestiniens investissent beaucoup plus d’efforts dans la hasbara (l’effort d’expliquer les actions et les valeurs d’un État à l’étranger) que nous le faisons, et je ne parle pas seulement du Conseil régional de la Samarie, mais de l’État d’Israël en général.  Beaucoup de membres du parlement veulent apaiser la population arabe dans leur pays, alors, ils font ce qui est sécuritaire et soutiennent les Palestiniens », a déclaré Yossi Dagan. « Nous ne nous trompons pas en croyant que nous pouvons gagner sur l’Union Européenne, mais sans aucun doute, avec l’aide des amis que nous acquérons, nous pouvons soulever des points et des questions problématiques qui se traduiront par un peu plus de contrôle sur l’argent qui est versé dans les coffres de l’Autorité Palestienne. »

La longue liste des membres du Parlement Européen signifie qu’il y a beaucoup de travail à faire, mais il semble que les réunions portent leurs fruits.  « Nous pensons que le boycott n’est jamais une solution », a déclaré le membre de la Roumanie du Parlement Européen, Adrian Severin, qui a servi comme Ministre des Affaires Étrangères du pays, après une rencontre avec le peuple de la Samarie.  « Nous pensons que l’Union Européenne ne doit pas s’engager dans la politique de faire des stipulations, mais nous devons choisir une politique de coopération, dans laquelle une solution à tous les problèmes peut être trouvée ».

« Ce serait un scandale si l’Union Européenne décidait de marquer les produits des colonies », a ajouté le député européen, Philip Claeys, représentant de la Belgique.  « Cela nuirait tout d’abord aux Palestiniens qui y travaillent et cela prouverait que l’Union Européenne ne s’intéresse pas vraiment à ces gens.  Nous sommes intéressés à ce que les Palestiniens et les Israéliens travaillent ensemble et il semble que ceux qui se proclament « les défenseurs des Palestiniens » ne sont pas intéressés à leur bien-être, mais à s’engager dans une politique anti-Israël », a-t-il dit.

Certains membres du Parlement Européen ont déjà fait des tournées en Israël et ont rencontré les gens du Conseil régional dans leur édifice.  Pour Charles Tannock, membre du Parlement Européen pour la Grande-Bretagne, c’était la première rencontre avec la délégation de la Samarie.  Et comme le Dr Fiorello Provera, il a accepté de prendre le temps pour une réunion de quelques minutes.  Lorsque le sujet d’Israël a surgi dans le débat, il a coupé la conversation et a dit résolument : « Je veux vérifier la question en détail ».  Il s’est levé et s’est dirigé vers l’autre chambre, où il y avait une carte d’Israël.  La taille étroite a prouvé la demande.  1-0 en faveur du Conseil régional de la Samarie.  Plus tard dans la conversation, le membre du Parlement Européen a été consterné d’apprendre que le boycott que l’Union Européenne mettait en place sur les usines des colonies, et également la zone industrielle des Barkans, entraînerait le licenciement de plus de 3,000 travailleurs palestiniens qui sont employés par les entreprises d’Israël.  « C’est très intéressant.  Veuillez envoyer toutes ces données à mon bureau », a-t-il demandé à Mesika et Dagan.  Les deux l’ont invité pour une visite dans la Samarie, et il s’est tourné vers son assistant, un jeune Juif du nom de Yonatan.  « Voulez-vous faire une petite visite à votre famille en Israël ? »

La rencontre avec le chef du Comité des Affaires Étrangères du Parlement Européen, Halamar Bruk, de l’Allemagne, était plus tendue.  Bruk est responsable de l’appui de l’Union Européenne pour les Organismes Non-Gouvernementaux et, à sa demande, la réunion a été fermée aux médias, mais, par la suite, a mené à une visite en Israël et en Samarie peu après.  Provera, qui fut un des initiateurs de la rencontre avec une personne qui est considérée comme le bras droit de la chancelière Angela Merkel, a défini l’objectif : « Nous devons réfléchir à une stratégie globale.  Tout le monde doit faire son travail, nous ici, et eux là-bas, et le meilleur moyen est d’amener les gens sur le terrain et de leur montrer la réalité ».

Où est l’argent ?

En se promenant de chambre en chambre dans le labyrinthe sans fin du bâtiment du Parlement Européen, on pouvait parfois entendre le mot « Chypre » lancé en l’air de temps en temps.  La crise économique qui domine le pays et la crainte de la faillite chypriote ont causé d’énormes préoccupations aux habitants de l’immeuble.  Le sort de Chypre, qui a rejoint la Grèce, l’Italie, l’Espagne et d’autres pays européens faisant face à des difficultés économiques, signifie que les sujets économiques sont placés au sommet de la liste des priorités européennes.  Dans une large mesure, ce point permet à la délégation de la Samarie de marquer des points avec la plupart des membres du Parlement Européen.

« Cela ne peut pas être que nous transférions autant d’argent aux Palestiniens, et que la situation là-bas ne s’améliore pas.  Cela ne peut pas être que les citoyens européens doivent financer les hauts fonctionnaires de l’Autorité Palestinienne.  Nous devons vérifier soigneusement chaque euro qui va à l’Autorité Palestinienne et aux Organismes Non-Gouvernementaux », a déclaré le membre du Comité des Affaires Étrangères des Pays-Bas, Daniel van Dreistop.  « Nous voulons vérifier où va l’argent, où l’argent est investi et ce qu’ils font avec cet argent.  Je tiens à vous assurer que je vais faire de grands efforts pour que la Ministre des Affaires Étrangères, Mme Ashton, nous donne tous les détails sur chaque projet palestinien qui est financé par l’Union Européenne.  Cela ne peut pas être que nous financions généreusement des organisations radicales qui représentent une infime minorité du public israélien et ainsi créer une distance entre la majorité de la population israélienne et l’Union Européenne. »

L’Islam, qui est à la hausse en Europe, est un autre sujet de préoccupation pour les membres du parlement.  Les partis de la droite socialiste augmentent leur puissance en raison de leurs liens avec les corps islamistes.  Comme paiement d’une sorte de prostitution politique, ils assurent un chemin facile vers la citoyenneté, ce qui provoque l’augmentation de la puissance politique des Musulmans en Europe. Des quartiers et villages entiers de la France, de l’Angleterre, de la Suède et de l’Allemagne deviennent musulmans.

« Notre objectif est de développer une force et de créer une coalition au sein de l’Europe », explique Yossi Dagan, « et nous progressons sur trois fronts : Le sujet économique, l’islamisation de l’Europe et notre patrimoine en tant que Juifs.  Après l’expulsion du Goush Katif, nous avons compris une chose simple : Nous ne devons plus continuer à nous comporter comme de pauvres colons malheureux qui se retrouvent impuissants face au gouvernement d’Israël. »

« Notre plus gros problème est l’ignorance, donc, nous travaillons dur pour  connecter les politiciens, les membres de la Knesset, les journalistes, les rabbins et les personnalités religieuses importantes.  Ils viennent sur place pour se familiariser avec la région et acquérir des connaissances sur la Samarie et son importance.  Au cours des quatre dernières années, nous avons eu 350 visites pour les VIPs et les fabricants d’opinions dans les communications.  Le projet « Samarie – Heureux de faire votre connaissance » que le Conseil régional a institué, a réussi à attirer dans le secteur 1,500 autobus de personnes laïques qui ne connaissaient rien à propos de la Samarie et qui sont depuis devenues nos émissaires.  En outre, nous avons réussi à attirer 150 visites de parlementaires étrangers dans le cadre de l’Unité des Relations Étrangères du Conseil régional de la Samarie. »

C’est un fait que ce corps qui réside à Bruxelles a une influence directe sur nous en Samarie.  Le sujet du marquage et du boycott des produits fabriqués au-delà de la ligne verte est seulement un exemple.  Nous pouvons également ajouter à cela tout l’argent que l’Union Européenne donne à des groupes gauchistes et anarchiques qui agissent pour salir les colonies dans l’opinion mondiale d’un côté, et qui fomentent des troubles de l’autre côté.  Les provocations et les manifestations qu’ils créent causent des pertes en vies humaines.  Nous pensons qu’il y a une guerre de perceptions, et donc, nous devons nous efforcer de chercher à prendre contact.  Nous n’agissons pas défensivement, nous n’essayons pas de faire face aux déclarations faites contre nous dans les médias étrangers.  Nous nous présentons sur leur champ de bataille d’origine, l’Union Européenne, pour inviter les gens à des réunions et ceux-ci nous font parfois une faveur en nous accordant dix minutes de leur temps, et ensuite, nous mettons à profit l’ensemble de nos outils hasbara.

Les jours de justification sont terminés

Gershom Mesika, président du Conseil Régional de la Samarie, ne pouvait pas cacher pendant toute la réunion ses critiques sur la façon dont le Ministère des Affaires Étrangères fonctionne.  « Il y a des budgets pour le hasbara du Ministère des Affaires Étrangères, et plus on rencontre de gens, plus nous découvrons la quantité de travail à faire, mais pour une raison quelconque, le Ministère des Affaires Étrangères ne veut pas faire ce travail.  L’ancien Ministre des Affaires Étrangères Leiberman soutenait pleinement notre travail, mais le problème était dans l’administration.  La bureaucratie gauchiste qui a été sur le travail depuis des années met des bâtons dans les roues, afin que le ministère n’effectue pas son travail.  Une chose étonnante est que ces officiels, y compris les ambassadeurs israéliens dans la diaspora, n’ont aucune connaissance de première main du champ de bataille.  Ils sont censés mener une bataille difficile contre le hasbara des corps Palestiniens partout dans le monde, mais, ils ne savent pas où se trouve Ariel, ou à quelle distance Peduel est de l’aéroport international Ben Gourion.  L’ancien vice-Ministre des Affaires Étrangères, Dani Ayalon, est venu nous rendre visite et a été très impressionné.  Nous lui avons demandé si sa visite avait aidé, et il a répondu positivement.  Nous lui avons demandé s’il avait l’intention d’apporter d’autres ambassadeurs sur le terrain, et il a répondu « bien sûr ».  En réalité, depuis lors, aucun ambassadeur n’est venu nous rencontrer.  C’est un grave problème et nous espérons que, pendant la durée de l’actuel gouvernement, il sera résolu. »

L’apparence de Mesika, avec sa barbe et son grand chapeau, n’est pas l’aspect typique d’un fonctionnaire du Ministère des Affaires Étrangères qui sont généralement bien rasés et sentent l’eau de Cologne.  Mais il semble que c’est précisément cet homme du terrain, dont la poignée de main laisse son empreinte pendant plusieurs minutes, qui est celui qui parle aux Européens.  De même, lorsque les membres du parlement de la Belgique suggèrent qu’il faut minimiser les citations de la Bible puisqu’« en Europe, la plupart des gens sont laïques sans aucun lien avec les Saintes Écritures », il continue à sa propre manière.  « Il est très important de souligner que notre histoire comme peuple d’Israël n’a pas commencé en 1948, avec la création de l’État.  La Bible et la promesse qu’Abraham a reçue concernant ce pays, les endroits qui y sont mentionnés, Alon-Moreh, Kiryat Arba, Hébron, sont les plus importants de mon point de vue.  Les jours où nous devions nous justifier et nous excuser d’être sur cette terre sont révolus.  Nous possédons l’acte de possession foncière le plus puissant qui puisse exister.  L’acte qui est accepté comme Livre Saint par des millions de personnes dans le monde entier.  Si nous y croyons et continuons à y adhérer, d’autres comprendront progressivement nos droits et cesseront d’en douter. »

http://unitycoalitionforisrael.org/news/?p=9249 

Traduit par PLEINSFEUX.ORG

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