LES VACCINATEURS OBLIGATOIRES


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Par Jonathan Emord – Le 9 mars 2015

Nous aimons penser de nous-mêmes comme l’image d’un peuple humain, un peuple juste, un peuple qui tolèrent la dissidence parce que la dissidence est un droit auquel nous devons tous profiter, de peur qu’un jour n’arrive l’adhésion à un décret gouvernemental qui puisse priver l’ensemble de la population de ses droits fondamentaux et, qui permettrait la privation de la vie, de la liberté et de la propriété. La réalité, cependant, est que, tout au long de l’histoire, l’ensemble de nos majorités ont eu l’intention de poursuivre les objectifs pour, soi-disant, le bien public, où la nécessité a remplacé les voix dissidentes et a même forcé l’incarcération d’individus, ou a même injecté des substances étrangères dans les individus, et encore effectué des opérations sur ces mêmes individus, cela contre leur volonté.

Le triste aspect de l’histoire en ce qui concerne une privation des droits de la minorité, par la majorité, suscite à peine une objection dans les médias, ou même par les défenseurs des libertés individuelles. La ruée actuelle pour révoquer des lois permettant une dissidence consciente de la vaccination obligatoire, y compris se fondant sur des motifs religieux ou médicaux, sont un retour à une époque très laide de l’élitisme, avec des intrusions flagrantes dans les droits à l’autonomie personnelle et à la liberté acquise il y a à peine quelques décennies.

Les lois qui sont censées être pour le bien commun sont utilisées pour justifier le refus forcé des droits de la liberté à la parole, de la liberté religieuse, de l’autonomie personnelle, ou de la libre reproduction des individus, marquent un rejet autoritaire de vérités fondamentales de notre Déclaration d’Indépendance et de la Charte des Droits. Quand nous sommes nobles et fidèles à ces principes gratuits, qui soutiennent nos lois fondamentales, nous partons du principe que nous sommes tous créés égaux et dotés par le Créateur de certains droits inaliénables à la vie, à la liberté et à la propriété. Nous procédons en exigeant que les gouvernements honorent ces droits, lorsqu’une personne en abuse afin de refuser l’égalité des droits aux autres. Même dans les cas où l’égalité des droits des autres est dépouillée par un individu, nous exigeons que la procédure soit respectée et qu’une audience complète et équitable pour procéder devant un juge impartial et un jury afin de protéger les droits des accusés contre une justice sommaire (qui est la définition même de l’injustice). Une nation de lois et de libertés dépend de la protection des droits de la minorité contre la majorité lorsque l’exercice des droits de la minorité n’implique aucune lésion démontrable à autrui.

Entre 1907 et 1979, environ 30 états ont adopté des lois de stérilisations obligatoires aux États-Unis, qui étaient fondées sur l’acceptation généralisée de l’eugénisme, une hypothèse erronée du 19ème siècle née dans l’esprit de Francis Galton selon que la maladie mentale, le handicap physique et même le comportement criminel étaient des caractéristiques héritées. Ce faux élitiste local, qui visait à créer une race de maîtres a donné lieu aux lois nazies pour exterminer les juifs, les malades mentaux, les homosexuels et les infirmes, chaque état cherchait à se débarrasser de la population de personnes jugées « indésirables » dans leur quête de purification du pool génétique (avant même que les nazis aient adopté des lois comparables en Allemagne).

Dans Buck v. Bell, 274 US 200 (1927), en Virginie, l’infâme Cour Suprême a confirmé le droit de stérilisation obligatoire appliqué à Carrie Buck, âgée alors de 18 ans, qui avait été violée alors qu’elle était institutionnalisée, par le juge Oliver Wendell Holmes.  Dans une décision, il a déclaré afin de priver Carrie Buck de ses droits fondamentaux à la procréation ces paroles infâmes :

« Trois générations d’imbéciles, c’est assez. » Cette décision honteuse fait écho au travers de l’histoire jusqu’à présent, dans laquelle les nouvelles élites autoritaires exigent un contrôle comparable avec l’autonomie individuelle pour effectuer ce qu’ils voient encore comme étant le bien public : La vaccination obligatoire.

C’est en effet ces mêmes préjugés élitistes qui imprègnent les exigences actuelles à l’échelle nationale, émanant des autorités médicales respectés et de tous les petits bureaucrates  que chaque personne en Amérique doit se faire vacciner de force indépendamment de leurs refus. Fonctionnant sur la fausse idée que la vaccination universelle arrêtera, en quelque sorte, toute progression des maladies communes (une réalité fausse facilement prouvée sur la base de plusieurs exemples, à commencer par le vaccin contre la grippe actuel que les autorités autorisent afin de pouvoir protéger moins de 18% de la population vaccinée contre cette grippe), les nouvelles autorités exigent que des lois soient adoptées pour atteindre cet objectif, de contraindre contre leur propre gré chaque homme, chaque femme et chaque enfant à se faire injecter avec du vaccin.

De même, comme nous voyons une résurgence des cas individuels de rougeole aux États-Unis (il y a eu 644 cas confirmés en 2014 et plus de 154 cas à ce jour en 2015), de nouveaux appels émergent afin de révoquer les protections du droit des états pour ceux qui souhaitent refuser la vaccination afin qu’ils adoptent  de nouvelles lois qui obligeraient les vaccinations.

Cependant, indépendamment de ces lois, il y a les garanties de la Charte des Droits en vertu du Quatorzième Amendement et du droit à la vie privée. Sur cette base, la Cour Suprême dans « Cruzan contre le Département de la Santé du Missouri », 497 US 261, a confirmé son soutien pour le droit des personnes compétentes de refuser un traitement médical (même un traitement pour sauver des vies) compatible avec le droit à la liberté du Quatorzième Amendement et le droit implicite à la vie privée protégé par ce même amendement. Si nos tribunaux restent fidèles au Quatorzième Amendement et à la protection du Premier Amendement pour le libre exercice de la religion, ils ne permettront pas ceux qui refusent la vaccination de se faire vacciner de force.

Sur le même argument qui sous-entend la vaccination obligatoire, on peut aussi faire valoir pour l’ingénierie génétique, obligée afin de parvenir à une modification spécifique dans certains gênes qui serait reliés à une incidence plus élevée, par exemple pour le cancer du sein ou, autrement, de contraindre ceux avec des gênes supposément reliés à une augmentation de l’incidence du cancer de subir une mastectomie obligatoire. L’argument posé contre cette analogie est que, contrairement à la maladie transmissible de la rougeole, le cancer du sein n’est pas transmissible ; Mais, l’état peut ainsi souscrire à l’idée que c’est héréditaire si c’est basée génétiquement et, donc, pourrait également faire valoir que les mastectomies obligatoires servent le bon public. J’offre cet exemple pour alerter ceux qui sont beaucoup trop prêts à accepter les vaccins obligatoires contre la rougeole et les droits fondamentaux qu’ils sacrifient depuis longtemps pour atteindre ce qu’ils considèrent comme le bien public.

Afin de protéger le droit à la dissidence contre la violation de l’autonomie personnelle d’une personne, la Constitution a érigé intentionnellement des obstacles importants qui ne peuvent être surmontés en l’absence de preuves que les droits spécifiques égaux des autres à la vie, à la liberté et à la propriété sont en danger imminent. À cet égard, il existe de nombreuses alternatives à la vaccination forcée, moins intrusives, qui peuvent être prises pour réduire les risques de propagations des maladies infectieuses. Supposons un instant qu’une véritable épidémie de rougeole afflige notre pays (les chiffres actuels ne justifient pas cette revendication), pas une épidémie de centaines ou de milliers de cas durant une période d’une année, mais, des centaines de milliers de cas. L’état pourrait certainement inciter les gens à se faire vacciner, mais que se passerait-il pour ceux qui ne le veulent pas ?

Dans le premier cas, ceux qui ne sont pas vaccinés représentent un risque très indirect. Ils peuvent certainement contracter la maladie, mais, également un pourcentage des personnes vaccinées. Le vaccin contre la rougeole, comme tous les vaccins, ne peut pas assurer 100% d’efficacité. Néanmoins, si la preuve peut être démontrée que les non vaccinés sont à proximité de ceux avec la maladie et peuvent transporter et infecter d’autres personnes, consciemment ou inconsciemment, les non vaccinés pourraient être contraints dans ces conditions à respecter les procédures d’isolement où d’assainissement visant à limiter la propagation de la maladie.

Par exemple, on pourrait exiger qu’ils portent des masques ou des gants, qu’ils observent des mesures strictes d’hygiène personnelle, qu’ils évitent les contacts interpersonnels, ou dans le pire des cas, qu’ils restent dans leurs maisons jusqu’à ce que la contagion soit passée et que les niveaux de risque aient chuté à des niveaux gérables.

En d’autres termes, avec le respect de ces droits humains les plus précieux, le droit à la liberté d’une personne à être libre contre les intrusions indésirables imposées par l’état, nous devons nécessairement rendre la privation forcée de cette autonomie tellement difficile que chaque alternative raisonnable doit être amenée devant le tribunal et uniquement sur la preuve qu’aucune autre alternative n’est possible, on pourra le permettre et alors seulement dans les circonstances les plus limitées, après avoir prouvé que l’égalité des droits des autres à la vie, à la liberté et à la propriété sont réellement en danger. Seulement de cette manière pouvons-nous être certains de préserver la liberté, les procédures régulières et les libertés religieuses ensachés ici dans le droit à la dissidence contre les vents de la tyrannie de la majorité et des forces politiques qui dirigent les actions des états. Nous devons défendre les droits d’autrui à la dissidence contre les privations des droits afin que nous puissions profiter d’une défense semblable lorsque nous nous trouvons déphasé avec la volonté de la majorité.

Source : News With Views.com

Traduit par PLEINSFEUX.ORG

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